Repousser les oligarques
Il est fascinant (et préoccupant) de voir comment l’élection de Donald Trump a renforcé l’illusion chez certains hommes blancs riches qu’ils avaient été réhabilités, qu’ils pouvaient enfin reprendre la place qui, selon eux, leur revient au sommet de la pyramide. (Comme s’ils l’avaient un jour quittée...)
On peut comprendre, dans une certaine mesure, comment ils en sont arrivés là. Les oligarques qui façonnent le monde à leur image partagent quelques traits communs :
Ils n’ont jamais eu l’occasion de grandir normalement.
De l’enfance tragiquement vide de Donald Trump à la quête désespérée d’Elon Musk pour accumuler toujours plus de richesses, en passant par la vie d’adulte de Mark Zuckerberg réduite à un simple “I’m CEO, bitch”, ces gens n’ont jamais eu la moindre idée de ce que signifie être une personne normale.
Ce ne serait pas forcément un problème… s’ils restaient sur leurs yachts, nous laissaient tranquilles et payaient leurs impôts.
Mais ils ne le font pas. Pour une raison obscure, ils sont obsédés par l’idée d’utiliser chaque levier de pouvoir à leur disposition pour perturber nos vies.
Sérieusement, faites des trucs comme ça, amusez-vous avec votre argent, mais arrêtez d’essayer de contrôler nos vies et d’arracher trois minutes de plus de notre attention chaque jour.
Ils vivent entourés de gens qui ne leur disent pas la vérité.
Le syndrome du yes-man est omniprésent chez eux. Toute critique est perçue comme une attaque personnelle plutôt que comme une opportunité de réflexion. Résultat : ils finissent par ne s’entourer que de personnes qui acquiescent à tout ce qu’ils disent. Avec le temps, ils se coupent totalement de la réalité.Ils manquent cruellement de curiosité.
Chez Trump, c’est flagrant. Chez d’autres, c’est masqué par une fausse quête de savoir.
Prenons Zuckerberg et son étrange défi personnel de ne manger que de la viande qu’il avait lui-même tuée. Ce genre d’initiative pourrait naître d’une réflexion éthique authentique… sauf que dans leur cas, tout part d’un excès de confort.
La vraie curiosité mène souvent à des remises en question inconfortables : Et si ma couleur de peau ou mon genre m’avaient avantagé toute ma vie ? Mais eux ne connaissent qu’un inconfort superficiel, ce qui alimente encore plus leur manque de remise en question.
5 façons de quitter Meta
Avec plus de deux décennies d’existence, l’empire Meta aurait eu tout le temps de s’améliorer. Mais au lieu de cela, il stagne, se nourrit de nos données et ne nous apporte plus grand-chose de positif.
Difficile pourtant de se débarrasser de certaines habitudes… Alors voici 5 étapes pour commencer à se libérer de Meta. Si nous nous y mettons tous, peut-être que Mark Z. finira par redescendre un peu sur terre.
1. Supprimez votre compte Facebook
Allez voir votre fil d’actualité. Sincèrement. Avec toutes les données que Meta a aspirées sur vous, vos amis, votre famille… comment est-il possible que leur algorithme comprenne si mal ce qui est important pour vous ? Pourquoi est-ce rempli de contenu sans intérêt ?
Pourquoi c’est important : L’utilisateur moyen passe 35 minutes par jour sur Facebook (18 heures par mois !), souvent pour finir frustré. Des alternatives comme les groupes Discord ou même un café local permettent des interactions bien plus authentiques sans manipulation algorithmique.
2. Faites une pause d’Instagram
Est-ce que scroller des Reels vous apporte vraiment quelque chose ?
On ne sait pas exactement quand Instagram est passé d’un réseau social à une télé-réalité conçue pour l’addiction… mais c’est arrivé.
Le plus dur, c’est de briser l’habitude. Mais commencez petit : écoutez cette petite voix dans votre tête qui dit "Pourquoi suis-je encore ici ?" et fermez l’application. Essayez. Au pire, une alternative arrive… (voir l’étape 3 😉)
Pourquoi c’est important : L’utilisateur moyen passe 30 minutes par jour sur Instagram, et beaucoup rapportent que la plateforme nuit à leur bien-être mental. Une pause de deux semaines peut suffire à réduire l’anxiété et améliorer l’humeur.
3. Inscrivez-vous à Sunslider !
Oui, on est biaisés, mais on construit Sunslider précisément pour être l’alternative à Instagram :
Pas de publicités si tu le choisis (et en tout cas pas de publicités hyper-ciblées grâce au tracking).
Pas d’algorithmes qui décident à votre place.
Un vrai réseau social, pas une machine à broyer votre attention.
Pourquoi c’est important : Meta a remodelé Instagram pour vous forcer à voir des contenus d’inconnus et toujours plus de pubs. Des alternatives comme Sunslider privilégient les vraies connexions et un modèle économique plus sain.
4. Quittez Threads
Bluesky est là pour vous. Avec plus de 30 millions d’utilisateurs, tout ce que vous trouvez sur Threads est déjà disponible sur Bluesky.
Le switch est simple : inscrivez-vous sur le serveur principal, suivez vos comptes préférés de Twitter et explorez les communautés. C’est tout.
Pourquoi c’est important : Threads n’est qu’un outil supplémentaire de collecte de données pour Meta. Bluesky propose une plateforme où vous gardez le contrôle de votre contenu.
5. Ignorez Meta Horizon
Bon, celle-ci est une blague… parce que soyons honnêtes, personne n’utilise Meta Horizon.
Pourquoi c’est important : Les dizaines de milliards que Meta a engloutis dans le métavers ont prouvé une chose : ils sont totalement déconnectés de ce que les gens veulent vraiment.
Le défi WhatsApp
Si on s’arrête à 5, c’est parce que WhatsApp reste, malgré tout, un outil incroyablement utile.
Rappelez-vous : avant que Meta ne l’engloutisse, WhatsApp était notre sauveur contre les tarifs exorbitants des SMS internationaux. Aujourd’hui, malgré une invasion de spams, l’application fonctionne toujours bien.
Si vous devez garder un service Meta, que ce soit WhatsApp. Mais commencez à tester des alternatives comme Signal, notamment avec vos proches. Un jour, vous serez prêt à basculer complètement.
Nous reprenons le contrôle
Voilà 5 étapes – certaines plus faciles que d’autres – pour réduire l’emprise de Meta sur nos vies.
Se détacher de Meta, ce n’est pas juste une question de vie privée. C’est refuser un monde où quelques milliardaires nous exploitent sous prétexte de "connecter les gens".
Le monde numérique que nous méritons ne ressemble pas à un empire gouverné par des milliardaires en quête de “masculinité énergétique”. C’est un monde où la technologie sert les gens, et pas l’inverse.
Chaque plateforme toxique que nous quittons rend ce monde un peu plus possible.